Si on m’avait dit il y a quelques années que j’écrirais un post de blog sur Toulouse Lautrec, je ne l’aurais probablement pas cru. Je n’aimais pas son style, ni toutes les reproductions et imitations vues et revues… le genre de chose qui provoque l’overdose avant même de s’être penché sur le sujet. Et oui, c’est ce qu’on appelle un beau préjugé 😊

Pourtant, au détour d’une soirée d’ennui, je suis tombée sur un documentaire présentant son travail. Je dois bien avouer que ce jour-là, j’ai complètement changé de point de vue. Comme j’avais été naïve et inattentive, comme je n’avais rien compris à l’art… 😊 😊 😊 !  Au-delà de l’esthétique, sa peinture était en fait le témoignage de la fin des années 1800 à Paris. Pas un témoignage « officiel » mais une petite porte ouverte sur l’intimité de cette époque. Intimité des femmes notamment, intimité de la nuit, des bordels et des chambres à coucher. Une sorte d’accès aux backstages.

C’est peu comme ça que je vois cette expo au Grand Palais : une lorgnette sur le Paris perdu de 1900. Bien sûr, ce que j’écris est vrai pour beaucoup de peintres et d’artistes selon l’expérience de chacun. Mais moi je voulais me racheter auprès de TL. Big up.