Il y a quelques semaines, je suis allée voir le film « Thalasso ». D’abord attirée par la présence de Michel Houellebecq et Depardieu à l’affiche, je me suis vite rendue compte que c’était en fait la suite de « L’enlèvement de Michel Houellebecq » de Guillaume Nicloux, film que j’avais adoré. Bon, soyons honnêtes, on n’est pas sur du très grand public. Mais si vous aimez l’absurde, ces petits ovnis cinématographiques valent le coup d’œil.

Dans « L’enlèvement de Michel Houellebecq », je vous le donne en 1000, Michel H. Se fait enlever. C’est hilarant de le voir demander des clopes, sympathiser avec ses ravisseurs et évoquer avec eux des questions existentielles autour d’un bon repas. Michel est tétanisé mais n’en perd pas ses idées et reste lui-même malgré le contexte.

J’ai un peu moins accroché avec « Thalasso ». Le duo d’acteurs marche pourtant pas mal, leur gros point commun étant un amour non dissimulé pour les cigarettes et le vin. Depardieu se balade toujours à moitié nu (comme dans la vraie vie) et cache dans sa chambre un stock de vin et de charcuterie digne d’une épicerie fine. Michel Houellebecq, fidèle à lui-même, gravite autour de notre réalité, sans jamais vraiment s’y intégrer.

Deux films loin d’être parfaits, un peu bricolés, assez provocateurs et très drôles. Un genre de cinéma non -conformiste. Peut-être même un peu punk. A découvrir.